Source: 1er novembre … un vent joyeux souffle sur la fête des morts !

Les Français sont 64% à exprimer qu’ils aimeraient que leurs descendants se souviennent d’eux lors d’un moment festif et joyeux*. Pour aller dans ce sens, la réponse des millennials, digital natives, est claire et cohérente avec les nouvelles envies des Français.

morts du Día de Los Muertos

Hors de question de sacrifier au rite des larmes pour penser à leurs chers disparus comme les traditions l’imposent encore trop souvent. Car s’ils ne sont plus là, physiquement, la mémoire qu’on en a est celle des moments heureux, des moments de partage et de bonheur. Les voici considérés au même niveau que les vivants. Haro sur la tristesse, on les célèbre avec une certaine joie… de vivre ! C’est dans cet esprit plus joyeux, moins formel, que l’on voit fleurir, le 1er novembre, de nouveaux gestes, de nouveaux codes, comme ceux inspirés du Día de Los Muertos mexicain que Lajoiedesfleurs.fr avaient su capter dès l’automne 2017. Il ne remplace pas les rituels existants, il s’y faufile. Ses couleurs, son énergie, ses significations et son contenu sont autant d’éléments qui correspondent aux pratiques qui se profilent…. Ainsi, les fleurs y occupent toujours une place centrale car elles sont une façon de rendre un hommage personnel à un mort pour 81 % des Français*.

Fête des morts, faites le lien !

64 % des Français aimeraient que leurs descendants célèbrent leur souvenir lors d’un moment festif et joyeux*. Les ‘codes’ de Día de Los Muertos :

Les fleurs
Symboles incontournables de la fête des morts, les fleurs concrétisent la connexion entre vivants et morts, formant une passerelle colorée, lumineuse et odorante entre les deux mondes. Elles symbolisent la fragilité de la vie et rappellent l’importance d’en profiter et de la célébrer ! Car on ne vit qu’une seule fois ! Elles se déclinent ainsi en couronnes plus ou moins exubérantes qui permettent de rendre hommage aux défunts en arborant notamment ses variétés préférées.

Les autels fleuris
À chacun son autel. Généreusement fleuri ou fait de quelques tiges assemblées avec un joli ruban… L’important est de faire de ce petit rituel, un rituel bien à soi : celui qui célèbre la vie, celle des disparus que l’on continue à chérir.

Les calaveras
Ces Memento mori sont des représentations des êtres chers disparus qui rappellent que, face à la mort, nous sommes tous égaux ! Alors, on relativise en se jouant d’elle et on adopte ses traits sur son visage.

*Sondage réalisé en ligne par OpinionWay pour Lajoiedesfleurs.fr mené sur un échantillon de 1 071 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, les 13 et 14 septembre 2017.

Que la fête se propage !

Avec Lajoiedesfleurs.fr, on pousse la porte des backstages du Día de los Muertos. C’est la Toussaint… et les fleurs envahissent comme par magie 2 hauts lieux du Paris qui bouge ; le Comptoir Général aux abords du Canal Saint Martin et le Grand Marché Stalingrad sur le Bassin de la Villette. Le curseur est mis sur le mode émotion joyeuse et scénographie florale époustouflante pour une atmosphère Fête des morts 100% différente … Ces deux spots incontournables transforment en véritables backstages inspiration Día de los Muertos. On prendra plaisir à s’emparer de ses codes pour fêter la vie d’hier et d’aujourd’hui autrement.

Les nouveaux memento mori de la mort
Par Tanguy Chatel, Sociologue spécialisé dans le funéraire

Le rapport à la mort, loin d’être immuable, est dynamique et évolutif selon les époques, les cultures, les générations… Aujourd’hui, dans les sociétés occidentales, les nouvelles générations cherchent à s’affranchir radicalement des précédentes en redéfinissant leur rapport au travail, au lien social, à l’identité, au sexe, à la consommation, à la terre etc. Traversant tout l’espace social, la mort n’échappe évidemment pas à cette remise en question des traditions, avec une plus grande inertie cependant due à son poids culturel.

En phase avec leur époque, nos générations sont donc en train de « toiletter » la mort. Il est probable que, devant ce souci actuel de doter la mort de nouveaux attributs, les fleurs retrouveront un certain engouement : des fleurs variées, plus vives, qu’elles soient coupées (évoquant la vie éphémère) ou en pleine terre (évoquant la renaissance), plus personnalisées, autrement composées, pourraient être la manifestation concrète d’un rapport à la mort moins affligé et plus léger. Sans rien nier de l’importance de l’hommage respectueux dû aux défunts auquel les français demeurent très attachés, sans dénaturer des cérémonies qui conservent une part de gravité, le renouvellement floral pourrait être la touche de lumière et de joie qui embellit la mort, sans prétendre pour autant se jouer d’elle.

Tout l’édito est à lire dans le dossier de presse.

Día de los Muertos

 

Dia de los muertos